10 Mai 2014
| Le carillon de saint François. Lettre d’information de la chapellenie Saint François de Sales de Rennes Onzième ANNÉE - N° 87 mai 2014 Solennité de sainte Jeanne d’Arc |
Solennité de Ste Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France (propre de France)
Livre de la Sagesse 8,9-15.
Aussi ai-je résolu de la prendre pour compagne de ma vie, sachant qu'elle serait pour moi une conseillère de tout bien, et une consolation dans mes soucis et mes peines.
Par elle, me disais-je, j'aurai de la gloire dans les assemblées, et, jeune encore, de
l'honneur auprès des vieillards.
On reconnaîtra ma pénétration dans les jugements, et devant moi les grands seront dans l'admiration.
Si je me tais, ils attendront que je prenne la parole ; si je parle, ils tiendront les yeux fixés sur moi ; et si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.
Par elle, j'obtiendrai l'immortalité, et je laisserai à la postérité un souvenir éternel.
Je gouvernerai des peuples, et les nations étrangères me seront soumises.
En entendant parler de moi, des rois redoutables me craindront : je me montrerai bon au milieu du peuple, et vaillant à la guerre.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,24-27.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra ; et celui qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera.
Quel profit en effet aura l'homme, s'il gagne le monde entier, mais perd son âme ? Ou que donnera l'homme en échange de son âme ?
Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.
Jeanne d’Arc, A Domrémy (1897)
Charles Péguy.
« Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance,
Qui demeures aux prés, où tu coules tout bas.
Meuse, adieu : j’ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux où tu ne coules pas.
Voici que je m’en vais en des pays nouveaux :
Je ferai la bataille et passerai les fleuves ;
Je m’en vais m’essayer à de nouveaux travaux,
Je m’en vais commencer là-bas des tâches neuves.
Et pendant ce temps-là, Meuse ignorante et douce,
Tu couleras toujours, passante accoutumée,
Dans la vallée heureuse où l’herbe vive pousse,
O Meuse inépuisable et que j’avais aimée.
Un silence.
Tu couleras toujours dans l’heureuse vallée ;
Où tu coulais hier, tu couleras demain.
Tu ne sauras jamais la bergère en allée,
Qui s’amusait, enfant, à creuser de sa main
Des canaux dans la terre, - à jamais écroulés.
La bergère s’en va, délaissant les moutons,
Et la fileuse va, délaissant les fuseaux.
Voici que je m’en vais loin de tes bonnes eaux,
Voici que je m’en vais bien loin de nos maisons.
Meuse qui ne sais rien de la souffrance humaine,
O Meuse inaltérable et douce à toute enfance,
O toi qui ne sais pas l’émoi de la partance,
Toi qui passes toujours et qui ne pars jamais
O toi qui ne sais rien de nos mensonges faux,
O Meuse inaltérable, ô Meuse que j’aimais,
Un silence.
Quand reviendrai-je ici filer encor la laine ?
Quand verrai-je tes flots qui passent par chez nous ?
Quand nous reverrons-nous ? et nous reverrons-nous ?
Meuse que j’aime encore, ô ma Meuse que j’aime.
Un assez long silence.
Elle va voir si son oncle revient.
O maison de mon père où j’ai filé la laine,
Où, les longs soirs d’hiver, assise au coin du feu,
J’écoutais les chansons de la vieille Lorraine,
Le temps est arrivé que je vous dise adieu.
Tous les soirs passagère en des maisons nouvelles,
J’entendrai des chansons que je ne saurai pas ;
Tous les soirs, au sortir des batailles nouvelles,
J’irai dans des maisons que je ne saurai pas.
Un silence.
Maison de pierre forte où bientôt ceux que j’aime,
Ayant su ma partance, - et mon mensonge aussi, -
Vont désespérément, éplorés de moi-même,
Autour du foyer mort prier à deux genoux,
Autour du foyer mort et trop vite élargi,
Quand pourrai-je le soir filer encor la laine ?
Assise au coin du feu pour les vieilles chansons ;
Quand pourrai-je dormir après avoir prié ?
Dans la maison fidèle et calme à la prière ;
Quand nous reverrons-nous ? et nous reverrons-nous ?
O maison de mon père, ô ma maison que j’aime.
(Ed. Gallimard, coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 80-82)
Intentions de prière :
Pour tous les chrétiens persécutés, particulièrement en orient.
Pour les étudiants qui vont passer des examens.
Pour nos malades.
Agenda de saint François :
Dimanche 11 mai Grand’messe 10h30, messe lue 18h30.
Lundi 12 mai :Sts Nérée, Achille, Domitille (vierge) et Pancrace, martyrs
7h messe |
Mardi 13 mai : St Robert Bellarmin, évêque, confesseur et docteur
Anniversaire de la première apparition de notre Dame à Fatima.
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Mercredi 14 mai: de la férie
7h sainte messe suivie du petit déjeuner offert à tous. 14h30 instruction chrétienne. |
Jeudi 15 mai : St Jean Baptiste de la Salle, confesseur
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Vendredi 16 mai : St Ubald, évêque et confesseur
18h adoration du saint sacrement et sacrement de pénitence. 18h45 salut du saint sacrement 19h sainte messe.
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Samedi 17 mai : St Pascal Baylon, confesseur
10h sacrement de pénitence, 11h sainte messe. |
Dimanche 18 mai : Quatrième Dimanche après Pâques
Grand’messe 10h30, messe lue 18h30
Lundi 19 mai : pèlerinage des mères de famille à Notre Dame de la Penière
Contacter votre chapelain :
Chanoine Gwenaël Cristofoli, presbytère 20 rue saint Louis, 35000 Rennes.
02-99-31-74-92*06-98-31-31-23 chn.cristofoli@gmail.com